EDD "Amen"

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Handout
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˒amen (אָמֵן, 543), “truly; genuinely; amen; so be it.” The term ˒amen is used 30 times as an adverb. The Septuagint renders it as “truly” (lethinos) once; transliterates it as “amen” three times; and translates it as “so be it” (genoito) the rest of the time. This Hebrew word usually appears as a response to a curse that has been pronounced upon someone, as the one accursed accepts the curse upon himself. By so doing, he binds himself to fulfill certain conditions or else be subject to the terms of the curse (cf. Deut. 29:15–26).

Although signifying a voluntary acceptance of the conditions of a covenant, the ˒amen was sometimes pronounced with coercion. Even in these circumstances, the one who did not pronounce it received the punishment embodied in the curse. So the ˒amen was an affirmation of a covenant, which is the significance of the word in Num. 5:22, its first biblical occurrence. Later generations or individuals might reaffirm the covenant by voicing their ˒amen (Neh. 5:1–13; Jer. 18:6).

In 1 Kings 1:36, ˒amen is noncovenantal. It functions as an assertion of a person’s agreement with the intent of a speech just delivered: “And Benaiah the son of Jehoiada answered the king, and said, Amen: the Lord God of my lord the king say so too.” However, the context shows that Benaiah meant to give more than just verbal assent; his ˒amen committed him to carry out the wishes of King David. It was a statement whereby he obligated himself to do what David had indirectly requested of him (cf. Neh. 8:6).

En hébreu, le terme est utilisé 30 fois, mis à part les mots dérivés, de même famille.
Le sens général est “qu’il en soit ainsi”.
Dans l’Ancien Testament, le mot est surtout utilisé comme réponse à une malédiction. C’est une façon d’accepter la malédiction et ensuite de s’engager à accomplir certaines conditions, sans quoi la malédiction se concrétiserait.
Deutéronome 29.15–26 NEG
Mais c’est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents en ce jour devant l’Eternel, notre Dieu, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour. Vous savez de quelle manière nous avons habité dans le pays d’Egypte, et comment nous avons passé au milieu des nations que vous avez traversées. Vous avez vu leurs abominations et leurs idoles, le bois et la pierre, l’argent et l’or, qui sont chez elles. Qu’il n’y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, dont le cœur se détourne aujourd’hui de l’Eternel, notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations-là. Qu’il n’y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l’absinthe. Que personne, après avoir entendu les paroles de cette alliance contractée avec serment, ne se glorifie dans son cœur et ne dise: J’aurai la paix, quand même je suivrai les penchants de mon cœur, et que j’ajouterai l’ivresse à la soif. L’Eternel ne voudra point lui pardonner. Mais alors la colère et la jalousie de l’Eternel s’enflammeront contre cet homme, toutes les malédictions écrites dans ce livre reposeront sur lui, et l’Eternel effacera son nom de dessous les cieux. L’Eternel le séparera, pour son malheur, de toutes les tribus d’Israël, selon toutes les malédictions de l’alliance écrite dans ce livre de la loi. Les générations à venir, vos enfants qui naîtront après vous et l’étranger qui viendra d’une terre lointaine, à la vue des plaies et des maladies dont l’Eternel aura frappé ce pays, à la vue du soufre, du sel, de l’embrasement de toute la contrée, où il n’y aura ni semence, ni produit, ni aucune herbe qui croisse, comme au bouleversement de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tseboïm, que l’Eternel détruisit dans sa colère et dans sa fureur, toutes les nations diront: Pourquoi l’Eternel a-t-il ainsi traité ce pays? Pourquoi cette ardente, cette grande colère? Et l’on répondra: C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance contractée avec eux par l’Eternel, le Dieu de leurs pères, lorsqu’il les fit sortir du pays d’Egypte; c’est parce qu’ils sont allés servir d’autres dieux et se prosterner devant eux, des dieux qu’ils ne connaissaient point et que l’Eternel ne leur avait point donnés en partage.
La première mention:
Deutéronome 29.15–16 NEG
Mais c’est avec ceux qui sont ici parmi nous, présents en ce jour devant l’Eternel, notre Dieu, et avec ceux qui ne sont point ici parmi nous en ce jour. Vous savez de quelle manière nous avons habité dans le pays d’Egypte, et comment nous avons passé au milieu des nations que vous avez traversées.
Nombres 5.22 NEG
et que ces eaux qui apportent la malédiction entrent dans tes entrailles pour te faire enfler le ventre et dessécher la cuisse! Et la femme dira: Amen! Amen!
Deuxième et suite:
Deutéronome 27.15–26 NEG
Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image en métal fondu, abomination de l’Eternel, œuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen! Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui déplace les bornes de son prochain! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui fait égarer un aveugle dans le chemin! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui porte atteinte au droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui couche avec la femme de son père, car il soulève la couverture de son père! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui couche avec une bête quelconque! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui couche avec sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui couche avec sa belle-mère! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui frappe son prochain en secret! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui reçoit un présent pour répandre le sang de l’innocent! Et tout le peuple dira: Amen! Maudit soit celui qui n’accomplit point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique! Et tout le peuple dira: Amen!
Deutéronome 27.15 NEG
Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image en métal fondu, abomination de l’Eternel, œuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!
Deutéronome 27.15-2
Au sens large, le mot signifique que celui qui le dit reconnait que la chose dite est vraie.

These various possibilities of usage are based in the dialectic of the term. ʾāmēn intends to indicate that something which has been said stands firm, is “true.” But at the same time this truth is recognized as “valid” and therefore also as obligatory for the speaker of the Amen.

Nous devons reconnaitre aussi que le mot est une reconnaissance que ce qui est dit est obligatoire pour nous!
Sinon le mot peut simplement véhiculer l’accord avec une déclaration.
Même si le sens était surtout lié à la malédiction, un sens nouveau a commencé à prendre forme comme dans :
Néhémie 8.6 NEG
Esdras bénit l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: Amen! amen! Et ils s’inclinèrent et adorèrent l’Eternel, le visage contre terre.
Fait intéressant: le livre des Psaumes est divisé en 5 livres. Et les 4 premiers livres se terminent tous avec cette exclamation, souvent doublée pour souligner l’intensité de l’accord qu’on doit avoir avec celui qui loue.

A special usage of the Amen occurs in the (doubtlessly late) doxologies at the conclusion of the divisions of the Psa (Psa 41:14; 72:19; 89:53; 106:48, in each case ʾāmēn ʾāmēn). 1 Chron 16:36 indicates how this Amen should be understood. It is responsive in character; through it the celebrating community identifies itself with the prayer leader when he has spoken praise. The repetition of the term underscores that one agrees sincerely and joyously.

Donc, en résumé, on peut cerner trois usages principaux dans l’Ancien Testament:
On est d’accord que de vivre à l’encontre des commandements de Dieu nous attirera la malédiction ou la bénédiction.
On est d’accord avec une déclaration, souvent théologique ou sur la volonté de Dieu qui nous lie
On se joint en louange avec celui qui dirige la louange.
The Theological Dictionary of the New Testament A. אָמֵן in the OT and Judaism.

In the OT1 the word is used both by the individual and the community (1) to confirm the acceptance of a task allotted by men in the performance of which there is need of the will of God (1 K. 1:36), (2) to confirm the personal application of a divine threat or curse (Nu. 5:22; Dt. 27:15 if.; Jer. 11:5; Neh. 5:13), and (3) to attest the praise of God in response to a doxology (1 Ch. 16:36; Neh. 8:6), as at the end of the doxologies of the first four books of the Psalms (Ps. 41:13; 72:19; 89:52: אָמֵן וְאָמֵן; 106:48: אָמֵן הַלְלוּ־יָהּ). In all these cases אָמֵן is the acknowledgment of a word which is valid, and the validity of which is binding for me and then generally in this acknowledgment. Thus אָמֵן means that which is sure and valid.

Dans le Nouveau Testament:
C’est une réponse d’accord avec ce qui est dit dans l’adoration.
C’est une attente d’accord de la part de ceux avec qui nous adorons.
C’est une affirmation que ce qui sera dit est vrai et digne de foi. Surtout dans le langage de Jésus lorsqu’il parle de son royaume et de sa personne.
The Theological Dictionary of the New Testament B. ἀμήν in the NT and Early Christianity.

If, however, this meaning of Amen is retained in the Christian community, it is best preserved in the ἀμήν which Jesus places before His sayings in the Synoptic Gospels (30 times in Mt., 13 in Mk. and 6 in Lk., though the latter also uses ἀληθῶς at 9:27; 12:44; 21:3 and ἐπʼ ἀληθείας at 4:25), and also in John’s Gospel (25 times, liturgically doubled). That Jesus’ command not to swear played any part in its use 10 is nowhere indicated. For בְּקֻשְׁטָא or מִן קֻשְׁטָא might also have been adopted. The point of the Amen before Jesus’ own sayings is rather to show that as such they are reliable and true, and that they are so as and because Jesus Himself in His Amen acknowledges them to be His own sayings and thus makes them valid. These sayings are of varied individual content, but they all have to do with the history of the kingdom of God bound up with His person. Thus in the ἀμήν preceding the λέγω ὑμῖν of Jesus we have the whole of Christology in nuce. The one who accepts His word as true and certain is also the one who acknowledges and affirms it in his own life and thus causes it, as fulfilled by him, to become a demand to others.

L’application la plus magnifique est sans doute de la Personne même de Dieu:
Ésaïe 65.16 NEG
Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l’être par le Dieu de vérité, Et celui qui jurera dans le pays Jurera par le Dieu de vérité; Car les anciennes souffrances seront oubliées, Elles seront cachées à mes yeux.

Isa 65:16 requires particular mention: Whoever blesses oneself and, likewise, whoever swears should do so bēʾlōhê ʾāmēn. If one accepts the text, then one must interpret, e.g., with Delitzsch, according to 2 Cor 1:20 (cf. also Acts 3:14): “the God of Amen, i.e., the God who turns what He promises into Yea and Amen” (KD, Isa 2:487; cf. comms.). ʾāmēn may be substantivized here, so that one may translate “God of dependability.” The emendation of ʾāmēn into the subst. ʾōmēn is, however, more likely; cf. ʾēl neʾemān (Deut 7:9; Isa 49:7) and ʾēl ʾemet (Psa 31:6).

Dieu est donc le Dieu fiable…digne de foi, digne de confiance!
Be-lohe amen! Le Dieu qui transforme ce qu’il dit en oui, en amen.
De la même manière:
2 Corinthiens 1.20 NEG
car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.
Il se prouve digne de confiance dans ses promesses, et nous prononçons amen à sa gloire.
Nous servons le “Amen”! Toutes ses promesses sont vraies; il est digne de confiance!
10 questions:
- Un “amen” est prononcé après l’annonce que les idolâtres vont souffrir. Pourquoi?
- Où étaient les gens lorsque Esdras a lu le livre de la loi? Qu’ont-ils fait à la fin de la lecture? Qu’est-ce que le “amen” signifiait?
Psaume 89.53 - Pourquoi le double “amen” dans ce verset? Est-ce que ça se rapporterait aux versets 2, 7, 9 et 16-17? (surtout 2 et 9 en français)
- Quels avantages la nation juive avait-elle dans l’Ancien Testament? Qui est venu de cette nation? Pourquoi trouve-t-on un “amen” ici?
- Quelles affirmations sont faites au sujet de Jésus, le Fils de Dieu? Qu’est-ce qui est dit au sujet des promesses de Dieu en Christ? Qui devrait dire “amen”?
- Qu’est-ce que Christ a fait pour nous? Quelles doubles bénédictions nous viennent à cause de Jésus? Pourquoi devrait-on répondre avec une affirmation de ces vérités?
2 Timothée 4.14-18 - Paul n’avait pas de défenseurs, mais qui est venu à sa défense? Qui était le “lion” qui voulait tuer Paul? Pourquoi Paul a-t-il dit “amen”?
- Comment une personne peut-elle avoir une relation croissante avec Jésus notre Seigneur et Sauveur? Pour combien de temps la gloire appartient-elle à Jésus? Pourquoi trouve-t-on un “amen” dans ce verset?
- Que pensez-vous de l’hymne de louange à Jésus au verset 13? Qui l’a chanté? Que pensez-vous de l’”amen” dans ce texte?
- Pourquoi un “amen” devrait-il être donné lorsque Jésus atteste les vérités de l’Apocalypse? Pourquoi la grâce de Dieu mérite-t-elle un “amen”?
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